Sympholies vocales, 35 ans : Et si on prenait des nouvelles de notre monde...

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Voilà l’idée lancée en conseil d’administration virtuel afin de clore de belle façon la 35e année d’activité de Sympholies vocales. N’est-ce pas notre première préoccupation en ces temps de pandémie de se soucier du bien-être des personnes que l’on aime ? Une trentaine de choristes ont répondu à l’appel lancé par notre directrice musicale Julie Dufresne. [...]

Sympholies vocale, 35 ans : Et si on prenait des nouvelles de notre monde... 

 

Voilà l’idée lancée en conseil d’administration virtuel afin de clore de belle façon la 35e année d’activité de Sympholies vocales. N’est-ce pas notre première préoccupation en ces temps de pandémie de se soucier du bien-être des personnes que l’on aime ? Une trentaine de choristes ont répondu à l’appel lancé par notre directrice musicale Julie Dufresne. 

Vidéos, messages et photos ont ponctué le document qu’elle a constitué et présenté aux choristes le lundi 1er juin en début de soirée. Il était émouvant d’écouter des choristes présenter leurs jardins et aménagements paysagers, d’autres ont chanté et dansé sur les images de leur dernier voyage avant la pandémie, d’autres encore ont parlé de leurs projets d’été, de leurs passe-temps favoris ou de leurs lectures, etc.  Bref, il faisait bon se rassembler virtuellement et recevoir des bonnes nouvelles de nos choristes. 

Et que dire du montage dynamique des trois filles de notre directrice musicale dans toutes sortes d’activités quotidiennes.  Que du bonheur !

Comment ne pas réitérer notre affection envers Julie Dufresne qui s’est mise à la tâche dès les premiers jours du confinement afin de maintenir un lien avec ses chers choristes.  Le beau concert Vivaldi mis abruptement sur la glace a cédé la place à un festival diffusé à partir d’un nouveau lien Facebook nommé Sympholies en direct…  Au lieu de prendre la route vers le Centre culturel de Pierrefonds le lundi soir, les choristes se sont branchés, certains plus difficilement que d’autres, sur leur écran d’ordinateur en début de soirée.

Le festival s’est ouvert en grand par un concert de piano offert par Denis Alain Dion, notre accompagnateur régulier. Dans une mise en scène sobre et classique, à sa manière, Denis Alain s’est installé à son piano de concert pour interpréter des grandes œuvres classiques. Une heure magique et chargée d’émotion pour les choristes rivés à leur écran.

Le deuxième rendez-vous a été consacré au solfège et à la rythmique livrés par la musicienne et pédagogue Rachel Patenaude. Julie Dufresne a pris le relais le troisième lundi en nous faisant découvrir son riche parcours musical. En prime, deux duos avec son adolescente qui a ajouté le ukulélé à sa jolie voix de soprano. Le quatrième lundi soir, la soprano Catherine St-Arnaud -notre soliste chouchou- nous a proposé un cours de chant très dynamique. Grâce à une mécène, nous avons pu entendre de nouveau Catherine la semaine suivante, mais en concert cette fois, avec le pianiste et chanteur Julien Leblanc. Tous deux ont offert de magnifiques prestations pour clore le festival.

Entre-temps, à l’initiative d’une tenace membre du C.A., les administrateurs de la chorale ont enregistré en mode virtuel Pendant que… de Gilles Vigneault qui se conclut par ces mots essentiels : Moi, moi, je t’aime.

 

Petite histoire

La pause qui nous est imposée nous fait réaliser cruellement combien nos rendez-vous hebdomadaires enrichissent vocalement et socialement les choristes depuis 35 ans. 

Comme nous l’avions chanté lors de notre 30e anniversaire avec la cantate Toutes ces voix, ce sont elles qui nous ont façonné à partir du chœur d’enfants fondé en 1985 par Gilles Gaudet à L’Île-Bizard, en banlieue ouest de Montréal.  Le chœur Bizaillon, nommé alors en hommage aux habitants de l’île, a un jour traversé la rivière Des Prairies pour s’établir à Pierrefonds . Un virage musical tourné vers la musique classique et sacrée et un changement de nom ont marqué les 15 années de direction d’Yvan Sabourin. 

Julie Dufresne a pris le relais à la direction de Sympholies vocales il y a neuf ans Un nouvel élan vers des projets créatifs et originaux a été donné et des collaborations avec d’autres groupes ont été organisées. Le dynamisme de Julie a eu un effet contagieux puisque le chœur n’a cessé de recruter des nouveaux membres. Freiné brusquement dans son élan porté par la musique de Vivaldi, Sympholies vocales comptait 50 choristes en mars, dont une magnifique section d’hommes composée de six ténors et neuf basses, du jamais-vu à Sympholies !

Outre un profond sentiment d’appartenance, Sympholies vocales peut s’enorgueillir de l’engagement constant de ses administrateurs et d’une tradition de saine et prudente gestion des fonds qui lui sont confiés.

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Réal Marchessault
Président de Sympholies vocales inc.
 

 

 

 

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