Possiblement à l'origine d’une des toutes premières sources de la musique, la voix humaine a cela de précieux qu’elle prend racine en chacun de nous. Chanter, c’est donc un peu partager une intimité et une proximité qui n’est pas la même avec tout autre instrument. Chanter en groupe agit ainsi comme une sorte de catalyseur de messages et d’émotions. Mais pourquoi est-il si important, un peu partout dans le monde, de chanter? Plus fondamentalement encore, pourquoi les gens chantent?

Cette présentation offre de mettre en lumière l’importance du chant en ensemble, en Occident, tout en élargissant à d’autres pratiques vocales en ensemble de par le monde afin de mieux comprendre la place, la fonction et l’effet de la voix partagée au sein de différentes sociétés du monde.

Biographie d'Anthony Grégoire

Anthony Grégoire détient un doctorat en anthropologie à l’Université de Montréal et un doctorat en ethnomusicologie à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales de Paris. Spécialisé dans les dynamiques interculturelles et postcoloniales en Afrique de l’Ouest et la performance identitaire en musique, il poursuit des recherches postdoctorales au Laboratoire audionumérique de recherche et de création (LARC) de l’Université Laval et s’intéresse à l’émergence de nouvelles dynamiques autochtones dans les arts performatifs en Afrique de l’Ouest et leur négociation interculturelle pour un espace de revendication sociopolitique dans la sphère publique.

En parallèle, Anthony coordonne depuis 2020 un projet de recherche sur les dynamiques de cohabitation interculturelles au Laboratoire de recherche en relations interculturelles (LABRRI) de l’Université de Montréal où il anime des ateliers de situations interculturelles pour le renforcement des compétences en interculturel. Son ouvrage codirigé et intitulé Artiste-chercheur.se sur le terrain paraîtra au printemps 2024 aux Presses de l'Université de Montréal. Il finalise actuellement son deuxième ouvrage à paraître aux Presses de l'Université Laval dans la collection « Recherches en musique » et portant sur la performance identitaire des Noons du Sénégal dans la musique mbilim pendant la colonisation française. Anthony est coordonnateur de la nouvelle revue de l’OICRM-UL, Musiques: Recherches interdisciplinaires.

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